À Grasse, berceau mondial de la parfumerie, la rose de mai est en fleurs, mais ceux qui la récoltent sont un peu frustrés de ne pouvoir en sentir le parfum, masque oblige !
« D’habitude, chacun prend un tablier indifférencié, on s’entraide et on cueille par rangée, l’un en face de l’autre, ça papote et c’est sympa », relève Mme Biancalana. Mais cette année, chaque cueilleur travaille seul sur sa rangée, avec son propre sac en toile de jute identifié par un ruban de couleur. Au camion, une seule personne est préposée pour livrer l’usine Robertet où les pétales atterrissent dans des cuves d’extraction.